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°Cøstørm° Admin
Nombre de messages : 4897 Date d'inscription : 20/07/2007
| Sujet: Réactions Mer 30 Jan - 19:07 | |
| Toutes les réactions ici !
Parmi la première équipe dévoilée par les nouveaux entraîneurs du XV de France, la grosse surprise est venue de la titularisation de François Trinh-Duc à l'ouverture. Le jeune ouvreur de Montpellier, 21 ans et une poignée de matches dans le Top 14, est la grande révélation de la saison. Il devra maintenant le montrer avec le maillot frappé du coq, en Ecosse, avec toute la pression que cela implique. Lui ne montre pourtant guère d'appréhension, et préfère savourer chaque moment passé à Marcoussis. Sans douter de ses capacités à se montrer digne de la confiance qu'on lui accorde.
« François Trinh-Duc, première sélection, première titularisation, quelle est votre première réaction face à cet événement dans une carrière ? Je suis très heureux, et je profite de chaque seconde passée ici. C'est vrai que j'ai été un peu surpris, même si j'ai vu qu'on parlait beaucoup de moi dans les journaux, c'était de façon officieuse. J'ai attendu le dernier moment pour être sûr d'être titulaire, et quand les sélectionneurs me l'ont dit, je n'y croyais pas. Je suis déjà très heureux d'être ici, de faire partie des vingt-deux, et je prends tout ce qu'il y a à prendre. J'ai la chance d'être titulaire, ça me fait plaisir, et ce n'est que du bonheur.
Vous abordez tout cela d'une manière très tranquille, et vous donnez l'impression d'être totalement imperméable à la pression, au stress. Est-ce le cas ? J'essaie toujours de positiver plutôt, pour me mettre une bonne pression, et enlever la pression négative qui peut tétaniser. Je crois qu'il faut relativiser, ça ne sert à rien de se mettre une pression inutile. Je ne pense pas du tout à l'échec, parce que si on commence à se prendre la tête avec ça, on ne s'en sort pas.
Que représente cette sélection ? Je pense d'abord à mes parents, à ma famille, à mes amis, à mon école de rugby, et à mon club. Cette sélection, c'est une fierté. J'avance petit à petit, je progresse, j'ai fait un long chemin pour arriver jusque ici. Il y a un an, à la même époque, je jouais en espoirs à Montpellier. Et je me revois il y a quelques années ici, au pole espoirs, je n'imaginais pas revenir aussi vite avec l'équipe de France. Là, je dispute le Top 14 et j'ai la chance de découvrir l'équipe de France. Mais si les entraîneurs m'ont convoqué, c'est que quelque part, ils ont confiance en moi. Je vais tout donner pour pouvoir m'exprimer au mieux. Si je suis là, c'est que je bénéficie du bon début de saison de Montpellier, c'est grâce à mes coéquipiers de club qui m'ont fait briller. C'est vraiment un rêve de gosse qui se réalise.
Et le Tournoi ? Quand j'étais jeune, le Tournoi, je le regardais à la télé avec mes frères, c'est une compétition mythique. On attendait le mois de février et le début du Tournoi, ça nous redonnait du baume au coeur. Ici je retrouve quelques grands noms du rugby, que je regardais jouer à la télé il y a quelques mois. Mais maintenant je vais jouer avec eux, donc il faut arrêter de les regarder.
Vous avez sans doute une belle carte à jouer à l'ouverture, un poste où personne ne s'est vraiment imposé depuis plusieurs saisons. Quel type d'ouvreur êtes-vous ? Je suis plus en concurrence avec moi-même qu'avec les autres ouvreurs, Skrela ou Beauxis. Moi j'essaie de jouer à l'instinct, au feeling. Ce qui peut être une qualité ou un défaut, car parfois je m'emballe un peu. Mais je vais essayer de jouer le plus juste possible. Il y a encore plein de petits détails à améliorer. Il faut que je progresse dans la régularité de mon jeu au pied, dans ma vision du jeu, l'alternance... il me manque un peu d'expérience, et ce genre de match va beaucoup m'aider pour apprendre.
Vous avez peu de temps pour préparer cette rencontre et vous habituer à vos nouveaux coéquipiers. Est-il possible de prendre vos marques en si peu de temps ? J'ai la chance de jouer avec Jean-Baptiste Elissalde, qui est très bon joueur de ballon, ou Damien Traille. C'est important de jouer avec des joueurs d'expérience. Et puis je connais bien Emile N'Tamack et Didier Retière, qui ont été mes entraîneurs avec les moins de 21 ans. Leur discours a peu changé, mais c'est le même projet de jeu, et ça rassure de voir qu'on connaît bien les schémas. Tout ça va me mettre encore plus en confiance.
Les nouveaux sélectionneurs prônent un jeu offensif, centré sur le mouvement et la prise d'initiative. Dans ce schéma, le rôle de l'ouvreur est primordial. Vous aurez une grossse responsabilité, ça vous effraie ? Il y a des responsabilités et et je les prendrai. Les entraîneurs veulent un jeu moins stéréotype, plus ouvert. C'est vrai que le dix est le patron des lignes arrières, mais je prendrai mon rôle à bras le corps. L'ouvreur, c'est le garant du jeu. Je suis très content qu'on me demande d'envoyer du jeu, c'est un schéma qui me convient. Pendant la Coupe du monde, on ne sentait pas un grand jeu de mouvement, et je crois que c'est ce qui a manqué pour aller au bout. Il faut retrouver ce French Flair qu'on a perdu, envoyer du jeu de partout, que tout le monde se fasse plaisir, sur le terrain ou dans les tribunes.»
Propos recueillis par Aymeric MARCHAL, à Marcoussis. | |
| | | °Cøstørm° Admin
Nombre de messages : 4897 Date d'inscription : 20/07/2007
| Sujet: Re: Réactions Jeu 31 Jan - 20:43 | |
| Tous les chemins mènent au XV de France, et Lionel Faure est bien placé pour le savoir. Le pilier de Sale, boulanger-pâtissier de formation, a écumé quelques clubs français (La Rochelle, Clermont, Pau) avant de partir en Angleterre et d'exploser à Sale sous les ordres de Philippe Saint-André. Il rejoint maintenant l'équipe de France à 30 ans, à un poste où les candidats ont souvent manqué. Serein et motivé, il espère montrer à tout le monde qu'il mérite sa place, dimanche contre l'Ecosse.
«Lionel Faure, vous êtes titulaire pour votre première sélection en équipe de France. Comment avez-vous réagi à l'annonce de l'équipe ? J'avais déjà la chance d'être appelé en équipe de France, et maintenant je suis titulaire. J'avais évidemment envie d'y être, et maintenant j'ai hâte d'être à dimanche, même si la pression sera plus grande.
Vous allez évoluer au sein d'une première ligne très inexpérimentée (Brugnaut est lui aussi novice, Servat fait son retour après deux ans d'absence). Comment avez-vous travaillé pour trouver de la cohésion en si peu de temps ? C'est vrai que le temps presse, mais on a quand même bien bossé cette semaine pour trouver des repères. Il va falloir de toute façon vite trouver une cohésion, puisque dès dimanche un grand combat nous attend et il va falloir être prêts. Mais l'ambiance est très bonne et tout se passe très bien dans le groupe. Le mélange se fait bien avec les anciens, on discute beaucoup, et cela sera bénéfique pour la suite des événements. J'ai eu de très bonnes sensations au joug. Je me sentais un vrai joueur de l'équipe de France depuis dimanche, mais là je suis titulaire. Dimanche, Julien et moi, on voudra montrer ce qu'on vaut. Pour moi, c'est un super plaisir. Maintenant, il faut relever le défi.
«Il faudra être intelligent dans le jeu sans ballon, pour bien gérer ses efforts»
Vous allez disputer votre premier match international, et on dit souvent qu'il y a une grande différence de niveau, de densité par rapport aux matches de clubs. A quoi vous attendez-vous ? A autre chose, c'est sûr. D'une autre côté, je crois que j'ai eu la chance aussi de jouer des matches de Coupe d'Europe de très haut niveau avec Sale, notamment contre Paris la saison dernière. Je pense qu'il va falloir que je sois vigilant sur les courses de déplacement, et ne pas essayer de courir partout, parce qu'au bout de vingt minutes, je risque d'être cuit. Il faudra être intelligent dans le jeu sans ballon, pour bien gérer ses efforts. Après en jouant tout les week-ends, je crois qu'on est quand même préparés au combat, même si ce ne sont pas des rencontres de ce niveau-là.
Vous donnez l'impression de vivre tout ça avec sérénité, tranquillement. J'essaie de rester calme, de ne pas arriver dimanche avec la peur au ventre par rapport à la première Marseillaise, Murrayfield, la famille dans les tribunes... Ce sera un grand moment, c'est sûr, mais je ne veux pas me mettre trop de pression. Peut-être que le fait d'avoir 30 ans m'aide aussi à relativiser.
Vous arrivez en équipe de France tardivement. Vous n'avez jamais perdu espoir de porter le maillot bleu ? Je crois que si on dit à 30 ans qu'on ne postule plus à l'équipe de France, c'est qu'on n'est pas un compétiteur. J'ai un collègue en club, un pilier droit, qui vient d'être appelé en équipe d'Angleterre à 35 ans (Stuart Turner, ndlr). Ça m'a rassuré, et je me suis dit que je n'avais pas fait un trait sur les Bleus, loin de là. Certaines personnes m'avaient peut-être enterré, mais moi, en tant que compétiteur, je ne pouvais pas dire ça.
«Jouer pour le XV de la Rose ? La question se serait posée en juin»
Vous auriez même pu être sélectionné avec le XV de la Rose, et cette rumeur a fait beaucoup parlé. Qu'en est-il exactement ? L'entraîneur des avants avait effectivement contacté mon club pour savoir où j'en étais, le nombre d'années passées en Angleterre, quand j'aurais pu éventuellement être élligible. Et je l'aurais été en juin 2008, la question se serait posée à ce moment-là. Elle ne se pose bien sûr plus maintenant.
On a l'impression que vous vous éclatez en Angleterre... En fait, je suis passé par trois saisons très différentes. La première saison, j'étais vraiment un outsider du pilier international anglais Andrew Sheridan, le numéro deux, et pourtant je joue quand même plusieurs matches, dont la finale à Twickenham. L'année dernière, j'ai une grosse blessure avec une fracture de la jambe, et je joue peu. Cette année, pour l'instant tout va bien, j'ai déjà pas mal joué.
Vous avez longtemps été oublié des sélections et des médias malgré de belles performances en Angleterre. Comment avez-vous vécu cet anonymat ? C'est frustrant. L'année où nous avons été champions avec Sale (en 2006) on avait été assez médiatisés là-bas, mais ici on est restés dans l'ombre du championnat anglais. Mais il ne faut pas baisser les bras, c'est ce que j'ai fait ces trois dernières saisons. Il faut continuer à bosser, et on voit que ça finit toujours par payer.
Comment abordez-vous ce match piège contre l'Ecosse ? Il y aura danger à Murrayfield, c'est évident. Il faudra se méfier de leur première ligne, mais aussi de mon pote Jason White, qui peut électriser un adversaire sur un plaquage. Ils sont aussi dangereux à l'arrière, comme Lamont par exemple. Ils ont gardé leur entraîneur, et ils ont pas mal d'automatismes depuis plusieurs saisons, c'est dans l'ensemble le même groupe que la Coupe du monde. Ça va être compliqué, mais il faut relever le défi, et montrer que nous on se connaît peut-être moins bien qu'eux, mais qu'on a plus envie.»
Propos recueillis à Marcoussis par Aymeric MARCHAL | |
| | | .Toto13 Admin
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| Sujet: Re: Réactions Sam 9 Fév - 11:27 | |
| Rugby - Tournoi - O'Sullivan : «Une équipe solide» L'entraîneur de l'équipe d'Irlande, Eddie O'Sullivan, préfère ne «pas trop se concentrer sur ce que va faire» le XV de France, «une équipe assez solide», et se «focaliser» sur son équipe, avant ce match de la 2e journée du Tournoi des six nations, samedi (17h00) au Stade de France. «Eddie O'Sullivan, que pensez-vous de la décision de l'encadrement français d'effectuer six changements par rapport au XV victorieux en Ecosse (27-6) ?Cela ne fait pas tant de différences. Je pense qu'il ont sélectionné une équipe assez solide. Ils ont tellement de talents disponibles qu'ils peuvent se permettre de faire ces changements. Cela ne va pas nécessairement affaiblir leur équipe. Je suis sûr qu'ils ont procédé à ces modifications avec la certitude qu'il n'y aura pas tant de différence entre l'équipe alignée la semaine dernière et celle alignée ce week-end. Le XV de départ français est aussi plus expérimenté qu'à Murrayfield. Cela vous inquiète-t-il?Je pense que le danger est de trop se concentrer sur ce que vont faire les Français. Nous devons nous focaliser sur notre équipe et notre jeu. La semaine dernière, nous nous sommes créés des occasions, mais nous ne les avons pas concrétisées. Comment encaissez-vous les critiques dont vous êtes l'objet en Irlande ?Il y a toujours de la pression dans ce boulot. Je ne connais pas d'entraîneur d'équipe nationale qui ne soit pas critiqué. Bien sûr, vous l'êtes plus quand les choses ne vont pas bien. L'important, c'est de continuer à faire son boulot comme avant, de se fier à son instinct et de garder sa ligne de conduite. Nous sommes tous humains. Personne n'aime être critiqué mais cela fait partie du boulot. Le plus important est que cela n'affecte pas votre manière de travailler. Si vous n'avez pas ce sens de détermination et cette confiance, vous n'allez probablement pas faire long feu dans ce milieu.» (AFP) | |
| | | .Toto13 Admin
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| Sujet: Re: Réactions Dim 10 Fév - 11:19 | |
| Lionel Nallet (capitaine du XV de France): «C'était dur. On a eu un peu peur. C'était un match important pour construire une équipe. On passe 20 minutes à souffrir énormément, mais on reste solidaires pour maintenir notre avantage. Pour moi, c'est une belle victoire. On a commencé à reculer un peu de partout. Mentalement, c'est difficile à vivre. On leur court après en défense. Donc il y a plus de fatigue et ça devient plus compliqué. A un moment, on est sorti de notre schéma de jeu, qui est de jouer. On a commencé à rendre les ballons aux Irlandais. Or, c'est une belle équipe, avec beaucoup de joueurs dangereux et quand ils avancent, ça devient compliqué. A un moment, j'ai vu qu'on commençait à se débarrasser du ballon, donc j'ai demandé aux joueurs de mettre plus la main sur le ballon comme en début de match. C'est à ce moment-là qu'on a eu plus de difficultés. Alors j'ai dit à tout le monde "il reste 5 minutes, il faut s'accrocher".»
Marc Lièvremont (entraîneur du XV de France): «L'Irlande est une équipe qui joue bien au rugby. Elle l'avait démontré il y a deux ans. Je suis fier du comportement des joueurs. On apprend en gagnant, mais aussi en souffrant, et Dieu sait si on a souffert dans les 20 dernières minutes. On a été puni pour avoir voulu gérer le match à l'heure de jeu, alors qu'on a eu les ballons pour le tuer. On s'est mis à reculer, à rendre les ballons. La machine irlandaise s'est mise à avancer et ça a été très compliqué de l'enrayer. Je retiendrai le courage, la volonté de l'équipe de défendre la ligne. Il y a eu quatre essais, bien sûr, souvent sur des ballons récupérés. Cela couronne l'excellent travail de l'équipe en première mi-temps. Sur quelques fulgurances, Cédric (Heymans) et Vincent (Clerc) ont su aller derrière les poteaux irlandais. Je regrette un peu cette fin de match, mais c'est formateur, c'est très bien de finir comme ça. Il faut rendre hommage aux Irlandais, qui auraient pu l'emporter dans les 20 dernières minutes. Collectivement, on a un peu sombré physiquement, on s'est mis à reculer, mais je n'ai pas vu de différence entre les jeunes et les moins jeunes. La mêlée a été plutôt dominatrice en première mi-temps. Mais on n'a pas su gérer nos efforts. On était aussi en train de reculer dans nos têtes. Ca ne fait pas plaisir de prendre un essai sur mêlée enfoncée. Ca fait partie des secteurs de jeu défaillants en fin de match.»
Julien Bonnaire (3e ligne du XV de France): «On a besoin de temps pour tout mettre en place. On aurait perdu deux fois, cela aurait été différent. Là, c'est bien, on voit que le jeu qu'on pratique peut nous permettre de gagner des matches, même si tout n'est pas parfait. C'est bien. Ca permet de travailler dans la sérénité. Quand ils sont revenus à cinq points (26-21, 74e), j'ai senti qu'il fallait vite faire quelque chose avant qu'on perde le match. On a été solidaires jusqu'à la dernière seconde. On a essayé de parler beaucoup pour replacer tout le monde. Ce n'est pas évident dans les phases où on est dominés. C'est là qu'on voit le mental d'un groupe. On n'a pas lâché.»
Thierry Dusautoir (3e ligne du XV de France): «On s'est enflammés. On a pensé qu'on allait marquer un essai à chaque attaque, comme en première période, mais en face il y avait une équipe d'Irlande talentueuse. On veut terminer trop tôt les actions. On ne veut plus les construire. On les a pris un peu de haut en deuxième période et on l'a payé de suite. On a 20 minutes de passage à vide, où on prend une très grosse pression, à l'image de l'essai de pénalité. Ce n'a pas a été facile à gérer, mais on s'en est quand même bien sortis.»
Julien Brugnaut (pilier du XV de France): «Je suis très déçu de ma prestation, mais on a gagné, c'est le principal. Cela permet de construire des choses. Si on avait perdu, je pense que je me serais senti responsable. (sur ses problèmes en mêlée). Je n'ai pas les réponses. Je vais revoir la vidéo et retravailler. C'est comme ça qu'on progresse. C'est à moi de rebondir. J'étais très déçu, mais ils (les entraîneurs) m'ont dit de ne pas me mettre la tête au fond du seau.»
Eddie O'Sullivan (entraîneur du XV d'Irlande): «Je pense que les Français ont eu un peu de réussite en seconde période. L'essai inscrit par Cédric Heymans a été chanceux. Nous avons bien joué. Une équipe plus faible aurait rendu les armes et se serait fait battre à plate couture.» (AFP) | |
| | | °Cøstørm° Admin
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| Sujet: Re: Réactions Jeu 14 Fév - 14:03 | |
| Rugby - Lièvremont - « De la pression et du plaisir » La liste des 22 joueurs retenus pour affronter l'Angleterre, le 23 février, pour le compte de la 3e journée du tournoi des VI Nations, ne comporte finalement que peu de nouveautés. Le leitmotiv de Marc Lièvremont, le sélectionneur, et de ses adjoints ? La continuité ! Une fois la sélection annoncée, le staff de l'équipe de France se projette déjà sur la confrontation face aux Anglais. « Marc Lièvremont, les Anglais ont perdu leur premier match et battu l'Italie non sans souffrir. Quel jugement portez-vous sur cette équipe ?Je n'ai vu que le premier match dans son intégralité (NDLR: perdu 26-19 contre le pays de Galles) et quelques morceaux choisis de leur affrontement face aux Italiens (victoire, 23-19). Et d'emblée j'ai constaté ce que l'on sait tous : c'est une équipe homogène, avec un pack d'avants très fort qui met beaucoup de densité dans la conquête. J'ai surtout remarqué une très bonne troisième ligne. Et l'amalgame entre nouveaux et anciens est parfaite. C'est du solide. Reste qu'ils connaissent aussi des fins de match difficiles. « Ils ont senti le vent du boulet contre l'Irlande »Votre discours sera-t-il différent de celui tenu avant les deux premières rencontres ?Sa teneur tiendra compte de l'analyse détaillée que nous ferons ensemble, joueurs et entraîneurs, de notre prestation face aux Irlandais. Nous devons d'abord travailler sur les bonnes et mauvaises choses constatées contre l'Irlande. Ce discours tiendra compte aussi du bilan de la préparation que nous ferons la semaine précédant la rencontre. Car après l'analyse nous ferons sur le terrain, une préparation plus axée sur le match qui nous attend face aux Anglais. Justement les deux premières rencontres du Tournoi se sont enchaînées, tandis que celle de l'Angleterre arrive après une interruption. Est-ce un handicap ?Evidemment conserver les joueurs en stage est un avantage. Mais nous savions que le calendrier nous obligeait à renvoyer les joueurs dans leur club pour le Top 14. Alors évidemment ils vont retrouver leurs repères en club, tandis que ceux que l'on cherche à mettre en place avec l'équipe de France seront mis entre parenthèse. Ce que nous craignons aussi ce sont les blessures, les petits bobos. Mais c'est la règle du jeu. Quels sont les repères que vous essayez de mettre en place avec le XV de France ?Vous savez, c'est juste le début de la compétition et le début de notre collaboration. On apprend à se connaître. Ce que je souhaite avant tout, forts des carences constatées face aux Irlandais, c'est que les joueurs prennent des initiatives et les multiplient. Il y a eu une régression dans ce domaine, en fin de match au stade de France. Mais les garçons sont très réceptifs. Ce sont des compétiteurs...attentifs. Ils ont senti le vent du boulet contre l'Irlande. « Maintenant je et nous sommes entrés dans le vif du sujet »
Deux matches deux victoires, c'est un début très positif, non ?Évidemment c'est mieux de commencer ainsi. Mais la compétition est loin d'être terminée. Qu'est-ce qui vous a surpris le plus dans votre nouvelle fonction ?C'est avant tout une belle opportunité que de diriger cette équipe. Avec une pression permanente, certes mais ça je le savais. Disons que les trois premiers mois j'ai travaillé à la mise en place du staff et de son organisation. Moi aussi j'ai dû prendre mes marques. Maintenant je et nous sommes entrés dans le vif du sujet. Il faut apprendre à se connaître et à vivre, tous ensemble. Tenir compte des affinités des uns et des autres. Je me dois de donner une identité à ce groupe, un esprit club. Qu'est-ce qui est le plus dur ?Choisir et donc écarter un joueur n'est pas une décision facile. Nous sommes au début d'une collaboration. Il faut choisir, expliquer les raisons du turn-over. Mais nous construisons et les joueurs l'ont compris. C'est vrai que la pression est forte, mais le plaisir immense. » Propos recueillis par Christian PASQUET | |
| | | .Toto13 Admin
Nombre de messages : 4152 Age : 30 Sport : Date d'inscription : 07/10/2007
| Sujet: Re: Réactions Lun 25 Fév - 1:35 | |
| Rugby - Tournoi - FRA - Une belle leçon Ecoutez les réactions de Marc Lièvremont, Morgan Parra, Damien Traille et Cédric Heymans après la défaite de l'équipe de France contre l'Angleterre (24-13). [ + Agrandir ] | |
| | | .Toto13 Admin
Nombre de messages : 4152 Age : 30 Sport : Date d'inscription : 07/10/2007
| Sujet: Re: Réactions Dim 16 Mar - 2:06 | |
| Lionel Nallet (capitaine du XV de France) : «Cet essai nous a tués. On était très bien au score. Après cet essai, on les a sentis complètement libérés. (Sur l'ambiance au Millennium). Ce n'est pas une question de pression. Mais c'est compliqué pour les annonces en touche. Il faut passer son temps à se les répéter. Mais c'est pour les deux équipes. Après, même pour nous, c'est agréable de jouer dans un stade avec cette ambiance.»
Damien Traille (centre du XV de France) : «On savait qu'ils étaient toujours à la limite. Au sol, ils empêchaient les ballons de sortir pour qu'on ne puisse pas mettre en place notre jeu. Ils ont récupéré des ballons. C'est là qu'ils nous ont mis en difficulté. Le Tournoi est plutôt positif, car on avait un nouveau projet de jeu, mis en place par de nouveaux entraîneurs avec beaucoup de nouveaux joueurs. Ca prouve qu'il y a un bon réservoir en France. »
Jérôme Thion (2e ligne du XV de France) : «C'est très lourd. On ne pensait pas perdre d'autant. On avait pour objectif de gagner, mais on a manqué un peu de réalisme, dans le jeu d'occupation au pied. On rivalise largement devant. On a réussi à leur poser des problèmes sur leur conquête et la nôtre a été propre. Il y avait largement la place de passer mais la répétition des fautes ne pardonne pas au haut niveau.»
David Skrela (ouvreur du XV de France) : «On n'a pas trouvé de solutions face à une défense inversée. On a perdu pas mal de ballons et on a pris un essai en contre sur une action qui pouvait être positive. C'est là que le match a basculé.»
Ryan Jones (n°8 et capitaine du XV du Poireau) : «C'est complètement surréaliste. Nous n'avons cessé de parler des gens qui avaient des rêves. Quel plus grand souvenir que celui-ci ? Nous avons défendu superbement. Et c'est ce qui nous a fait gagner le Tournoi.»
Martyn Williams (3e ligne aile et auteur du deuxième essai gallois) : «C'est un sentiment incroyable. Trente ou quarante personnes ont travaillé si dur pour ça. Le public a été encore incroyable. Il a fallu aller puiser au fond de nous-mêmes, surtout en première période.»
Shaun Edwards (entraîneur de la défense galloise) : «C'est sensationnel. Ces joueurs ont plus donné que ce que les entraîneurs leur avaient demandé. Ils se sont améliorés de match en match. Nous avons gagné un Grand Chelem, mais nous ne voulons pas nous arrêter là. L'Afrique du Sud est l'équipe n°1 dans le monde. Et on y va cet été.» (AFP) | |
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