Incompréhension chez les exclus

Cyclisme - Giro - Incompréhension chez les exclus


Roger Legeay, manageur du Crédit Agricole, a réagi avec inquiétude à la décision des organisateurs du Giro de ne pas retenir sa formation. «Que voulez-vous que j'y fasse ? Les organisateurs du Giro sont libres de choisir leur plateau et ils ont estimé que leur épreuve serait meilleure sans notre participation. Cela pose question pour l'avenir. C'est l'incertitude totale. Il va falloir revoir le programme des coureurs qui sont les premières victimes. Nous avions bâti un effectif de 28 coureurs dans la perspective de disputer les trois grands tours. A l'avenir, certaines équipes devront sans doute en revenir à des effectifs de vingt coureurs».

Le Français n'a pas été le seul à s'exprimer, puisque, par le biais de son porte-parole Philippe Maertens, l'équipe Astana explique qu'«il n'y a pas de quoi sourire. Nous sommes stupéfaits. Johan Bruyneel (manageur général) tente de joindre le directeur de l'épreuve afin de connaître la raison de cette décision». Malgré les affaires de dopage qui ont secoué Astana l'été dernier, Maertens affirme ne pas voir «de logique à cette exclusion vu que notre équipe est parfaitement en ordre sur tous les plans. Je ne crois pas qu'il existe une équipe qui pratique autant de contrôle (antidopage) interne que chez nous». (Avec AFP)

Je comprend pas non plus j'ai vu sa ce matin dans le journal

C'est simple:les organisateurs préfèrent aligner des équipes un maximum d'équipes Italiennes et les équipes étrangères où peu d'Italiens s'y trouvent en paient les conséquences.

Cyclisme - Giro - Astana pas assez motivée

Angleo Zomegnan, le patron du Giro, a justifié samedi dans les colonnes de la Gazzetta dello sport le choix de ne pas sélectionner l'équipe Astana pour le prochain Tour d'Italie par le manque de motivation de la formation. «Contador a toujours dit qu'il pensait seulement au Tour de France, et pour Levi Leipheimer, le Giro aurait été seulement une préparation pour le Tour, a affirmé Zomegna. Si notre course n'est pas dans leurs plans, nous ne les invitons pas.»

La réputation sulfureuse de l'équipe kazakh, depuis les contrôles positifs de l'ancien leader d'Astana, le Kazakh Alexandre Vinokourov, et de deux de ses coéquipiers, Kessler et Kashechkin, a également joué. «Sans penser à tout le fracas qu'a causé cette équipe en 2007, a poursuivi Angelo Zomegnan. Elle a changé de position et de dirigeants, c'est vrai, mais il faut attendre de voir. On ne se refait pas une virginité en se levant le matin.»

Angelo Zomegnan a laissé sous-entendre à l'agence de presse DPA qu'il garde en réserve une invitation supplémentaire pour son épreuve et qu'elle pourrait être attribuée à High Road "Je sais qu'il y a eu dans le passé des cas de dopage mais nous savons aussi que le management actuel est différent" a déclaré Zomegnan.

Cinq jours après l'annonce des 21 équipes retenues pour prendre le départ du Giro, Pat McQuaid s'est montré mercredi très critique à l'égard des organisateurs de la course (RCS). «Je ne comprends pas», a-t-il ainsi déclaré en référence notamment à l'absence de quatre formations du ProTour (Astana, Bouygues Telecom, Crédit Agricole, High Road). «C'est un retour en arrière de vingt ans», a estimé le président de l'UCI. «OK, le nouveau règlement donne le droit à l'organisateur d'inviter qui il veut. Mais tout le monde sait qu'il y a une hiérarchie, des épreuves mais aussi des équipes».

Principale cible de ces critiques ? Angelo Zomegnan, le directeur du Tour d'Italie. Pis. Pour McQuaid, le dirigeant transalpin est bien l'unique responsable de ce choix. «Voilà ce qui se passe quand on laisse faire un organisateur». «Il dit que son épreuve est l'un des plus grands évènements de la saison et il ne prend pas les meilleures équipes.»

Alors certes en 2008, le Giro s'élancera donc avec un peloton amputé de certaines de ses équipes phares. A l'avenir en revanche, il y a peu de chances qu'une telle situation se reproduise... «A mon avis, il faudra revenir à des règles de participation. L'organisateur doit avoir des responsabilités pour l'organisation de sa course, pas pour la participation».

Deux équipes françaises n'y vont pas, ça fait beaucoup quand même...

Et sur le Tour de France,cela sera le contraire...

Astana c'est encore comprénsible mais le crédit agricole non ils ont eus de cas de dopage?C'est une bonne équipe!

La décision du Giro de ne pas inviter des équipes du ProTour telles qu'Astana et Crédit Agricole n'en finit pas de provoquer des réactions indignées. Après l'UCI, gênée par ce précédent pourtant autorisé, ce sont neuf équipes du ProTour, dont Quick Step, Lampre et la CSC, qui veulent rencontrer les responsables des trois grands Tours. Elles menacent de prendre des mesures fortes pour protéger leurs intérêts.