Cyclisme - Dopage - Mayo pas sorti d'affaire
La contre-expertise du prélèvement d'Iban Mayo,
dont l'échantillon A avait révélé la présence d'EPO, n'est pas négative
comme l'avait annoncé la Fédération espagnole lundi soir. En réalité,
l'échantillon B, analysé à Gand, s'est révélé illisible. Il a été
retourné au laboratoire de Châtenay-Malabry pour un nouveau test. «Nous
attendons le rapport de la fédération espagnole mais, en tout état de
cause, l'échantillon B sera de nouveau analysé à Paris», a précisé Pat McQuaid, le président de l'Union cycliste internationale (UCI). McQuaid s'est ensuite expliqué : «le laboratoire parisien (de Châtenay-Malabry) était fermé quand l'échantillon devait être testé (en août). Il a donc été testé à Gand».
En
marge du sommet sur le dopage dans le cyclisme qui se tient
actuellement à Paris, Anne Gripper, responsable antidopage de l'UCI, a
expliqué que les méthodes utilisées à Gand et à Châtenay-Malabry
n'étaient pas les mêmes, ajoutant que l'échantillon B avait été envoyé
au laboratoire francilien «il y a cinq à six semaines».
L'échantillon A d'Iban Mayo avait été déclaré positif le 30 juillet,
six jours après son contrôle durant le Tour de France, qu'il avait
terminé à la 16e place du classement général. En annoncant lundi le
classement du dossier, la Fédération espagnole ne s'est pas seulement
avancée. Visiblement, elle s'est aussi trompée.