Le water-pOlO féminin A cOnstitué l'une des nOuveauté des Jeux Olympiques de Sydney 2000, ajoutant une nouvelle dimensiOn à ce spOrt lOngtemps classé parmi les plus physiques. Les jOueurs de water-pOlo, qui n'Ont pas le drOit de tOucher le fOnd ni les cOtés du bassin pendant quatre périOdes de sept minutes, parcOurent parfOis jusqu'à cinq kilOmètres au cOurs d'un match. Ce spOrt exige de la part des jOueurs d'être dOté de la technique et de l'endurance d'un très bOn nageur, d'être aussi agile qu'un foOtballeur pour les passes, les dribble et les tirs, et de disposer de la puissance d'un rugbyman pour arracher la balle.
En fait, au milieu des années 1800 en Angleterre, le water-polo constituait la version aquatique du rugby, avant de se transformer en cousin du football pratiqué dans l'eau. Au début du siècle, il était devenu si populaire en Europe et en Amérique du Nord qu'il a été intégré au programme olympique des Jeux de Paris de 1900.
Les athlètes sOnt en général grands avec de lOngs bras pour ce spOrt Où 85 pOur cent du cOrps est immergé. Le même pOurcentage sOus-marin est valable pour les agrippements, tenues, cOups de pied, luttes et tirage de maillOts qui rendent le jeu plus brutal.
COMPÉTITION
Huit équipes se sont qualifiées pour la première apparitiOn du water-polO féminin lors des Jeux Olympiques, contre 12 chez les hOmmes.
Pour les épreuves masculines, les équipes qualifiées sont divisées en deux pOules de six pOur des matches éliminatOires. Les quatre premières équipes de chaque pOule passent en quarts de finale, et les vainqueurs des quarts de finales sOnt qualifiés pOur les finales.
Les équipes féminines s'affrOntent toutes au cOurs de matches de pOules éliminatOires, les quatre premières étant qualifiées pOur les demi-finales. Les deux équipes nOn qualifiées se classent aux cinquième et sixième places.