Athlé - Dopage - Victor Conte du côté de Chambers
En réponse à la volonté déclarée de la Fédération britannique (UKA) de renforcer les sanctions contre les sportifs de haut niveau convaincus de dopage, le patron du laboratoire Balco, Victor Conte, dont l'entreprise a été au centre d'une affaire retentissante en 2003, a plaidé samedi en faveur du «pardon» des athlètes dopés. «Une fois qu'un athlète a servi son temps pour avoir enfreint le règlement, il devrait être autorisé à revenir à son sport. La justice est évidemment importante dans ce monde, mais le pardon l'est aussi», a-t-il expliqué à la chaîne anglaise BBC.
Suite au retour à la compétition de Dwain Chambers, un retour en grâce qui a créé la polémique Outre-Manche, l'Américain a tenu à prendre vivement la défense du sprinteur anglais. «Est-ce qu'il ne doit pas y avoir de merci pour ceux qui, dans ce monde, ont commis une erreur ?», s'est-il interrogé avant de poursuivre, en exagérant un brin la situation : «est-ce le message que nous voulons transmettre à nos enfants, que nous devons haïr ceux qui ont commis des erreurs, qu'ils ne doivent plus jamais être admis comme membres actifs de la société et du sport ». Une chose est sûre, seuls ceux qui sont concernés se posent la question. Pour les autres, l'essentiel est ailleurs.